Parce que les quartiers populaires sont des gisements non exploités de compétences, d’opportunités, d’initiatives, mais qu’ils souffrent vis-à-vis du monde économique d’une certaine méconnaissance des codes de l’entreprise, d’un manque de réseau et sont victimes de discriminations, une quarantaine d’entreprises ont décidé d’apporter leur contribution concrète au développement de ces territoires. Parmi celles-ci, on compte la SNCF, TF1 ou encore L’Oréal.

Six grands domaines d’intervention sont prévus, comme l’éducation, l’insertion, le développement économique, les services de proximité, le soutien aux associations ou encore la participation à une fondation « Quartiers ». En ce qui concerne le développement économique, il s’agit de soutenir l’activité économique locale déjà existante par un appui aux TPE et PME locales, notamment du secteur de l’économie sociale et solidaire, via par exemple les politiques d’achats. Mais aussi d’aider à la création d’entreprises par la mise à disposition de compétences, le parrainage de créateurs, ou encore la participation au financement… Les grandes entreprises pourront s’appuyer sur le savoir-faire d’associations ou de fondations d’entreprises spécialisées (IMS Entreprendre pour la Cité, FACE, CREPI…) et signeront un partenariat avec le ministère de la Ville, qui réunira une fois par an les entreprises signataires pour analyser la mise en œuvre de la charte et des conventions de partenariat, et proposer des aménagements.

Pour en savoir plus sur le dispositif : www.ville.gouv.fr