Aider les chômeurs ou personnes inactives à réintégrer le monde du travail en leur accordant un prêt pour créer leur propre emploi, c’est l’objectif que s’est assigné le système de microcrédits européen Progress. Selon le dernier rapport, 50 millions d’euros ont ainsi été consacrés à la création d’entreprise ou au lancement d’une activité indépendante en 2012, auprès de personnes rencontrant des difficultés pour obtenir un prêt, comme les jeunes, les seniors ou les minorités. Le rapport indique que près de 80 % des microentreprises financées ont moins de trois ans, et sont pour moitié issues des secteurs de l’agriculture et du commerce. Ces prêts sont d’un montant de moins de 25 000 euros, et permettent dans le même temps de bénéficier de prestations de formation et d’encadrement.

L’instrument de financement Progress est géré par le Fonds européen d’investissement et agit par l’intermédiaire d’organismes de microcrédit au niveau national, régional ou local. Actuellement, 26 organismes de microcrédit sont répartis dans 15 États membres (Autriche, Belgique, Bulgarie, France, Chypre, Grèce, Irlande, Italie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovénie et Royaume-Uni). Son but n’est pas seulement de distribuer des fonds de l’Union européenne mais aussi de créer un effet de levier par des investissements conjoints d’autres partenaires (Banque européenne d’investissement, action préparatoire du Parlement européen…).

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