Réalisé par l’institut BVA pour la Caisse d’Épargne, le baromètre 2014 des femmes entrepreneures apporte un éclairage précis sur les différentes formes d’accompagnement dont ces dernières peuvent bénéficier lors de la création et du développement de leur entreprise.

En effet, s’il existe un réel besoin de soutien et de suivi, les réseaux d’accompagnement, notamment de type associatif, souffrent encore trop souvent d’un manque de notoriété auprès des chefs d’entreprise, qu’ils soient déjà établis ou en devenir. Par ailleurs, 48 % des entrepreneurs, hommes et femmes confondus, associent l’accompagnement plutôt à des personnes, c’est-à-dire des accompagnants, qu’à un certain type de soutien (aides financières, conseils pratiques…).

Concrètement, pour 23 % des femmes entrepreneures, les CCI et les chambres des métiers et de l’artisanat figurent parmi les principales structures d’accompagnement. Par ailleurs, en phase de création, elles ont plus souvent recours à ce type de structures que leurs homologues masculins (41 % chez les femmes, contre 28 % chez les hommes). En revanche, seulement 5 % des femmes entrepreneures (et 1 % des hommes) se font accompagner par des réseaux associatifs.

De même, lors du développement de leur activité, 61 % des femmes entrepreneures vont solliciter des experts privés ou des banquiers (contre 48 % pour les hommes) et 43 % leur entourage personnel (contre 49 % pour les hommes). Une fois de plus, les réseaux associatifs arrivent en fin de liste : uniquement 1 % des femmes et 3 % des hommes ont ainsi le réflexe de se tourner vers ce type de structures pour trouver du soutien lors de cette phase cruciale de leur activité.