L’artisanat et le commerce de proximité ont un rôle essentiel à jouer dans les débats sur la croissance et l’emploi en France. L’Institut Supérieur des Métiers entend bien le rappeler à travers ce cahier dédié à la compétitivité des entreprises artisanales. Au-delà des différentes formes que peut prendre cette compétitivité (qu’il s’agisse des coûts ou de la qualité des produits), le cahier met en avant la capacité de ces entreprises à innover grâce à plusieurs atouts comme la réactivité, la bonne connaissance des besoins de leur clientèle locale, ou encore la recherche de solutions sur mesure. Autres atouts détectés : leur performance industrielle en sous-traitance, leur potentiel d’exportation, ainsi que l’arrivée de nouveaux profils de dirigeants, souvent diplômés de l’enseignement supérieur ou ayant acquis au préalable des compétences en gestion, commercial et entrepreneuriat. Côté freins en revanche, ces dirigeants de petites entités ressentent durement le poids de la fiscalité et de la réglementation. D’autant plus durement que, contrairement aux grandes entreprises, le dirigeant de l’entreprise artisanale est souvent isolé et totalement investi dans sa production, peinant à se dégager du temps pour comprendre le maquis des aides ou les implications de la rédaction d’un contrat d’embauche…
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