Dans un document de synthèse récemment publié sur son portail internet, l’Agence pour la création d’entreprises (APCE) revient sur les spécificités de l’entrepreneuriat féminin, s’interroge sur les motivations des entrepreneures et fait le point sur les freins existants.
Si la France offre des conditions plutôt favorables à la création d’entreprises, seulement 32 % des nouvelles structures sont aujourd’hui créées par des femmes. Quelles sont donc les raisons à l’origine de cette différence marquée entre entrepreneurs et entrepreneures ? Et quels sont les facteurs principaux qui freinent encore aujourd’hui les femmes dans la réalisation de leurs projets ?
Dans son dernier document de synthèse, intitulé « La création d’entreprises au féminin : quelles spécificités ? », l’APCE apporte des éléments de réponse.
Ainsi, parmi les principales causes d’abandon de leur projet citées par les entrepreneures, on note l’appréhension et la peur d’échouer ou de ne pas être à la hauteur. 31 % des femmes seraient concernées (contre seulement 17 % pour les hommes), en dépit d’un niveau de formation équivalent à celui de leurs homologues masculins.
Par ailleurs, l’APCE révèle de véritables spécificités féminines en matière de création d’entreprises, que ce soit dans le profil des dirigeantes ou dans les secteurs d’activités investis.
Ainsi, pour beaucoup de femmes, la création d’entreprise représente un moyen d’insertion professionnelle, que ce soit pour des demandeuses d’emploi (32 % des créatrices) ou des mères au foyer revenant sur le marché du travail par cet intermédiaire (14 % étaient sans activité professionnelle avant la création d’entreprise, contre 7 % des hommes).
De même, si les femmes sont fortement minoritaires parmi les créateurs d’entreprises innovantes (seulement 8 % de ces structures ont été créées par une entrepreneure), elles sont à l’origine de la très forte majorité des créations d’entreprises dans le domaine de la santé (63 %) et dans le secteur des services en direction des personnes (55 % des créations).
Autant d’indices qui montrent que les stéréotypes masculins-féminins continuent d’influencer les comportements. Ainsi, pour faire avancer les choses, l’APCE souligne la nécessité de faire tomber ces freins invisibles qui s’opposent, même de nos jours, à l’entrepreneuriat féminin.
Pour plus de détails, rendez-vous sur : www.apce.com
Depuis ses début SYMBIOZEXPERT accompagne ses clients dans la création d'entreprise.
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