Dix-sept pays (Australie, Brésil, Chine, Égypte, France, Allemagne, Inde, Japon, Mexique, Maroc, Malaisie, Russie, Afrique du Sud, Turquie, Ouganda, Royaume-Uni et États-Unis) ont été comparés sur la base de 30 indicateurs liés à l’entrepreneuriat féminin, comme les aspirations individuelles des femmes, les contextes commerciaux, les écosystèmes entrepreneuriaux… Avec au final la création de l’index Gender-GEDI qui permet d’établir un classement mondial des pays où il fait bon créer son entreprise quand on est une femme. Sans surprise, les Etats-Unis arrivent en tête, suivis par l’Australie, l’Allemagne, la France et le Mexique.

Au-delà du classement qui permet de connaître les points forts et faibles des pays sondés, l’index souhaite encourager les pays concernés à corriger leurs dysfonctionnements pour que l’entrepreneuriat féminin puisse prospérer. Comme par exemple améliorer l’accès à internet. L’étude relève, en effet, que le web fournit de nouveaux moyens de mise en relation qui suppriment les contraintes temporelles et géographiques, mais aussi sociales qui peuvent limiter l’accès des femmes aux informations et aux ressources. Or, si au Royaume-Uni, 78 % des utilisateurs web sont des femmes, elles sont moins de 7 % en Inde et en Ouganda…

Enfin, l’index insiste sur le fait que même les pays les plus performants du classement ont des marges de progression ! En France, par exemple, le nombre d’entreprises créées par des femmes comparé à celles créées par des hommes est beaucoup plus bas (48 %) qu’aux États-Unis (71 %) ou en Australie (85 %)…

Pour consulter les premiers résultats de l’index Gender-GEDI : www.dell.com/women