Lancé en juillet dernier en même temps que le système d’exploitation Windows 10 auquel il est attaché, Edge peine à convaincre. À en croire une étude réalisée par Quantcast, 88 % des utilisateurs ayant migré sur Windows 10 ont préféré basculer sur Chrome ou Firefox plutôt que de laisser une chance au nouveau navigateur de Microsoft. Un « butineur » qui, pourtant, est considéré comme un des plus performants du moment par la presse technique. Qualités et défauts du dernier navigateur de la firme de Satya Nadella.
Jusqu’à présent Chrome, était considéré comme le plus rapide des navigateurs. Dès sa sortie, Edge a donc été comparé à son illustre concurrent pour savoir s’il pouvait rivaliser, notamment en termes de vitesse de calcul et d’affichage. Et les résultats sont sans appel : sur les trois tests réalisés, Edge est plus véloce que Chrome. Précisément, il surclasse son concurrent de 112 % sur l’outil de mesure « WebKit SunSpider », de 11 % sur « Google Octane » et de 37 % sur « Apple JetStream ». En revanche, pour ce qui concerne la compatibilité avec les standards du Web, Edge est en retard puisqu’il n’obtient que 453 points au test HTML5 contre 467 points pour Firefox, 525 points pour Opera et 526 points pour Chrome.
Consulter une page Internet n’est pas toujours simple, en raison notamment de la disposition de ses contenus. Pour faciliter cet exercice, Edge est doté d’un mode lecture qu’il est possible d’activer en cliquant sur une icône en forme de livre ouvert présente sur la droite de la barre d’adresse. L’activation de ce mode va faire disparaître de la page Internet en cours de consultation tout ce qui n’est pas à proprement parler du contenu. Ne resteront que les textes, les titres, la date, les images et les liens Internet. Les éventuelles publicités et les cadres du site Internet d’origine (dans lesquels sont présents ses menus de navigation) seront, quant à eux, supprimés.
À noter : un mode lecture comparable existe déjà sur Safari et Firefox.
La fonction favoris permet, sur Edge, non seulement d’enregistrer l’adresse d’un site mais également une page entière. Cette dernière est alors sauvegardée dans une « liste de lecture », permettant à l’utilisateur de la consulter, à tout moment, sans qu’il ait à se reconnecter sur le site Internet d’où elle est issue.
Edge offre également la possibilité d’annoter des pages Internet en cours de consultation. Via un stylet sur l’écran tactile ou une simple souris, il est possible d’écrire, de dessiner, de mettre des textes en surbrillance, de « découper » une partie de la page pour la faire disparaître ou encore d’insérer une note. Une fois modifiée, la page peut être sauvegardée et partagée via OneNote (le mini éditeur maison) et le gestionnaire de messagerie électronique.
Cortana est un assistant virtuel qu’il est notamment possible de commander à la voix à l’instar de Siri (sur iPhone). Intégré à Windows 10, il fonctionne en sous-couche de Edge avec pour ambition de permettre à ses utilisateurs de lancer une recherche complémentaire à partir d’une page web en cours de consultation. Par exemple, il suffit de sélectionner sur ladite page un mot ou une expression, de cliquer sur le bouton droit de la souris (ou de faire un appui prononcé sur l’expression sélectionnée en cas d’utilisation d’un écran tactile) pour que Cortana ouvre une fenêtre d’information sur la droite de la page. Il pourra y faire apparaître une simple définition du terme choisi, une présentation (pour un pays ou un personnage connu), un itinéraire ou une adresse, ou encore une fiche contact s’il s’agit d’une entreprise ou d’une personne avec laquelle existent déjà des relations. Pour fonctionner, Cortana s’appuie sur Bing, le moteur de recherche de Microsoft. Edge est, aujourd’hui, le seul navigateur à être associé à un assistant virtuel.
Une des particularités de Chrome et de Firefox, et sans doute une des raisons de leur succès, est la possibilité d’accueillir des extensions. Autrement dit des petits programmes conçus pour enrichir les fonctionnalités des navigateurs (filtre anti-pub, bloqueur de fenêtre pop-up, outils de traduction, convertisseur, gestionnaire de téléchargement…). Des programmes gratuits disponibles par dizaines de milliers sur des plates-formes de téléchargement dédiées. Or, si avant sa sortie, les développeurs d’Edge avaient laissé entendre qu’il pourrait accueillir des extensions, y compris celles de Firefox et de Chrome, pour le moment il n’en est rien. Et officiellement, les responsables de Microsoft ont fait savoir, à la fin du mois d’octobre, que les utilisateurs de Edge devront attendre une mise à jour prévue pour l’été 2016 avant de pouvoir le personnaliser via des extensions.
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