Voici les principales informations à connaître pour établir la feuille de paie à partir du 1 janvier 2017.
Le taux horaire brut du Smic est fixé, à compter du 1er janvier 2017, à 9,76 € (contre 9,67 € en 2016).
Quant au Smic mensuel brut, il s’élève à 1480,30 € pour une durée de travail de 151,67 heures (35 heures par semaine) contre 1 466,65 € en 2016.
Remarque : le résultat du Smic mensuel brut est légèrement différent si l’on utilise la formule de calcul suivante, également valable, qui consiste à ne pas arrondir la durée mensuelle du travail : 9,76 x [35 x (52/12)] = 1480,27 €.
SMIC mensuel brut à partir Du 1erjanvier 2017 | ||
Horaire hebdo. | Nb. d’heures mensuelles | SMIC mensuel brut * |
35 H | 151 2/3 H | 1 480,30 € |
36 H (1) | 156 H | 1 533,13 € |
37 H (1) | 160 1/3 H | 1 585,95 € |
38 H (1) | 164 2/3 H | 1 638,90 € |
39 H (1) | 169 H | 1 691,73 € |
40 H (1) | 173 1/3 H | 1 744,55 € |
41 H (1) | 177 2/3 H | 1 797,50 € |
42 H (1) | 182 H | 1 850,33 € |
43 H (1) | 186 1/3 H | 1 903,15 € |
44 H (2) | 190 2/3 H | 1 966,69 € |
* Calculé par nos soins.(1) Les 8 premières heures supplémentaires (de la 36e à la 43e incluse) sont majorées de 25 % .(2) À partir de la 44e heure, les heures supplémentaires sont majorées de 50 %. |
À compter du 1er janvier 2017, le plafond mensuel de la Sécurité sociale est porté de 3 218 € à 3 269 € et le plafond annuel de 38 616 € à 39 228 €.
Plafond de la Sécurité sociale 2017 en fonction de la périodicité de la paie | |
Salaire payé | En euros |
Brut / trimestriel | 9 807 |
Brut / mensuel | 3 269 |
Brut / quinzaine | 1 635 |
Brut / semaine | 754 |
Brut / jour | 180 |
Brut horaire (1) | 24 |
Plafond annuel 2017 : 39 228 € | |
(1) Pour une durée inférieure à 5 heures. |
Au 1er janvier 2016, le taux de la cotisation patronale AGS (Association pour la gestion du régime d’assurance des créances des salariés), payée sur les rémunérations des salariés, était passé de 0,30 % à 0,25 %.
Le conseil d’administration de l’AGS a décidé de diminuer ce taux, de nouveau, en 2017. Ainsi, au 1er janvier 2017, la cotisation AGS s’établit à 0,20 %.
Rappel : la cotisation AGS est applicable aux rémunérations dans la limite de quatre fois le plafond mensuel de la Sécurité sociale, soit 13 076 € par mois en 2017.
Au 1er janvier 2012, le taux de la cotisation salariale supplémentaire maladie, que doivent appliquer les employeurs des départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, a été abaissé de 1,60 % à 1,50 %.
Le conseil d’administration de l’instance de gestion du régime local d’assurance-maladie complémentaire d’Alsace-Moselle a décidé de maintenir ce taux à 1,50 % au 1er janvier 2017.
Rappel : le taux de la cotisation salariale d’assurance maladie est donc, au total, de 2,25 % pour les salariés d’Alsace-Moselle.
La garantie minimale de points (GMP) est une cotisation qui permet aux cadres dont le salaire n’atteint pas le plafond de la Sécurité sociale (ou est légèrement supérieur) d’obtenir au moins 120 points de retraite complémentaire par an.
À compter du 1er janvier 2017, le montant mensuel de cette cotisation est égal à 70,38 € (contre 68,07 € en 2016), soit 43,67 € à la charge de l’employeur et 26,71 € à la charge du salarié.
Quant au salaire annuel charnière, en deçà duquel la GMP joue, il s’élève à 43 337,76 €, soit 3 611,48 € par mois. Pour mémoire, en 2016, il était fixé à 42 590,88€, soit 3 549,24 € par mois.
Déjà augmenté de 0,10 point au 1er janvier 2016, le taux de la cotisation d’assurance vieillesse de base applicable sur la totalité de la rémunération du salarié subit une nouvelle hausse en début d’année pour s’établir à 2,30 %.
Ainsi, au 1er janvier 2017, sa part patronale passe de 1,85 % à 1,90 % et sa part salariale de 0,35 % à 0,40 %.
Précision : le taux de la cotisation retraite assise sur la part de rémunération ne dépassant pas le plafond mensuel de la Sécurité sociale (3 269 € en 2017) reste, quant à lui, fixé à 15,45 %.
Le compte de prévention de la pénibilité permet au travailleur exposé à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels de cumuler des points qu’il peut échanger contre le financement d’une formation professionnelle, d’un passage à temps partiel sans perte de salaire ou d’un départ anticipé en retraite.
Il est financé par une double cotisation exclusivement à la charge des employeurs.
À compter du 1er janvier 2017, tous les employeurs, y compris ceux qui n’exposent par leurs salariés à des facteurs de risques professionnels, doivent payer, sur les rémunérations de leurs salariés, une « cotisation pénibilité de base ».
Cette cotisation, au taux de 0,01 %, s’applique sur tous les contrats de travail, quel que soit leur type et leur durée (contrat à durée indéterminée, contrat à durée déterminée, contrat d’apprentissage…).
Précision : la cotisation est déclarée et payée en même temps que les cotisations de Sécurité sociale. Elle ne fait l’objet d’aucune exonération, ni réduction.
Les employeurs exposant leurs salariés, au-delà des seuils fixés par décret, à un ou plusieurs facteurs de risques doivent verser une cotisation pénibilité dite « additionnelle ». Elle est due sur tous les contrats de travail d’une durée au moins égale à un mois.
En 2016, son taux était fixé à 0,1 % sur les rémunérations des salariés exposés à un seul facteur de risques et à 0,2 % sur celles des salariés exposés à plusieurs facteurs.
Pour les rémunérations versées à partir du 1er janvier 2017, ces taux sont doublés pour s’établir à 0,2 % pour les salariés exposés à un facteur de risques et à 0,4 % pour ceux exposés à plusieurs facteurs.
L’entreprise doit verser une gratification minimale au stagiaire qui effectue en son sein, au cours d’une même année scolaire ou universitaire, un stage de plus de 2 mois, consécutifs ou non.
Cette gratification minimale correspond à 15 % du plafond horaire de la Sécurité sociale. Ce plafond restant fixé à 24 € en 2017, le montant minimal de la gratification s’établit toujours à 3,60 € de l’heure.
Son montant mensuel est calculé en multipliant 3,60 € par le nombre d’heures de stage réellement effectuées au cours du mois civil.
Exemple : la gratification minimale s’établit à 504 € pour un mois civil au cours duquel le stagiaire a effectué 140 heures de stage. Cette somme est calculée ainsi (24 x 15 %) x 140 = 504 €.
Les sommes versées aux stagiaires qui n’excèdent pas le montant de cette gratification minimale ne sont pas considérées comme des rémunérations et ne sont donc pas soumises à cotisations et contributions sociales.
La contribution de l’employeur aux titres-restaurant est, en principe, exonérée de cotisations sociales dans une certaine limite. Et depuis 2006, ce plafond d’exonération est revalorisé dans la même proportion que la première tranche du barème de l’impôt sur le revenu.
Ainsi, avec la réévaluation de ce barème de 0,10 %, cette limite d’exonération passe de 5,37 € à 5,38 € à compter du 1er janvier 2017.
Rappel : pour ouvrir droit à exonération, la contribution de l’employeur ne peut excéder 60 % ni être inférieure à 50 % de la valeur du titre.
En continuant à utiliser le site, vous acceptez l’utilisation des cookies. Plus d’informations
Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.