Si la rémunération des fonds en euros présents dans les contrats d’assurance-vie s’est effritée ces dernières années, les assureurs se sont adaptés en proposant de nouvelles alternatives destinées à offrir un rendement plus attrayant aux souscripteurs. Parmi ces solutions figurent les fonds en euros diversifiés.
Apparus en 2006, les fonds en euros diversifiés sont composés de deux parties : l’une est investie principalement en titres obligataires comme le serait un fonds en euros classique tandis que l’autre partie est investie sur des supports plus dynamiques.
Cette diversification permet ainsi au gérant du fonds de se positionner sur des actifs potentiellement plus rémunérateurs en intégrant dans la composition du fonds des supports immobiliers tels que les SCPI, des fonds structurés mais également des actions voire des parts d’OPCVM.
La répartition des versements affectés au fonds en euros diversifiés, fixée contractuellement, dépend notamment de la durée d’épargne et du montant de la garantie proposée à l’assuré.
Par exemple, pour une durée de placement de 8 ans, le contrat est généralement investi à hauteur de 80 % sur des fonds en euros classiques et de 20 % sur des actifs plus risqués.
Si les fonds en euros classiques offrent une garantie en capital à tout instant, les fonds en euros diversifiés ne l’assurent qu’au terme de leur contrat. Des contrats dont la durée est, le plus souvent, comprise entre 8 et 10 ans. Cette différence de garantie doit inciter l’épargnant à panacher ses investissements. Ce dernier préférera ainsi les fonds en euros classiques pour placer des sommes devant rester disponibles afin d’assurer la réalisation d’un projet ou de faire face à un imprévu. En revanche, pour ses liquidités pouvant être immobilisées sur une durée plus longue, il aura tout intérêt à opter pour les fonds en euros diversifiés dont les promesses de rendement sont plus séduisantes.
Avantage successoral : les fonds en euros diversifiés présentent un avantage en matière successorale. Si le contrat est ouvert avant les 70 ans et que l’assuré décède dans les 10 années suivant la souscription, la plus-value réalisée est totalement exonérée de droits de mutation.
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