Comme beaucoup de professionnels, vous êtes amené à vous déplacer régulièrement. Des voyages au cours desquels vous pouvez, grâce à la miniaturisation et à l’évolution technologique des équipements électroniques, non seulement rester en contact avec votre entreprise, vos clients et vos partenaires, mais également travailler avec eux.
Longtemps, les smartphones n’ont été que des téléphones compliqués, dotés d’une fonction d’agenda et de la capacité de gérer les courriels. Désormais, ils offrent des interfaces conviviales, la possibilité de communiquer avec tous les réseaux, ainsi que de nouvelles fonctionnalités bien utiles.
Forts du succès planétaire de l’iPhone, les principaux producteurs de smartphones se sont convertis aux écrans tactiles multipoints. Samsung, HTC, LG, Sony, Nokia, Panasonic, Alcatel et même BlackBerry ont ainsi enrichi leur gamme en y intégrant des appareils dotés de ce type d’écran et dont la taille varie de 7,6 cm (3 pouces) de diagonale à un peu plus de 12,7 cm (5 pouces). Généralement pourvus d’une définition élevée et d’une palette de couleurs très étendue, ces écrans offrent un rendu exceptionnel permettant de consulter un texte, des images ou encore une vidéo dans des conditions agréables. Quant aux fonctions purement tactiles, autrement dit la capacité de lancer un programme, de zoomer ou encore de taper un texte à l’aide du clavier virtuel, elles se sont considérablement améliorées.
Qui dit mobilité dit autonomie et, là encore, les smartphones sont au rendez-vous. Si, avant de devoir être rechargés, les plus gourmands d’entre eux ne tiennent que 4 à 5 heures en situation d’appel et une cinquantaine d’heures en mode veille, les plus sobres résistent, quant à eux, à une dizaine d’heures de conversation et à plus de cent heures de veille. Dans des conditions normales d’utilisation, un rechargement tous les deux ou trois jours est ainsi largement suffisant pour éviter de tomber en panne sèche. Par ailleurs, ces appareils sont, bien entendu, communicants. Ils permettent ainsi d’accéder aux réseaux téléphoniques haut débit (3G), mais aussi au Wifi et au Bluetooth. Dès lors, en tout lieu, il devient possible de téléphoner, de surfer sur Internet, de se connecter au réseau de son entreprise, de gérer ses courriels, mais aussi de synchroniser des données avec un ordinateur proche ou d’utiliser une oreillette sans avoir besoin d’un câble.
Au fil du temps, les smartphones sont devenus multifonctions. Nombre d’entre eux intègrent ainsi un appareil photo, une caméra (ce qui permet de participer à des webconférences, par exemple), un dictaphone, une radio ou encore un système de géolocalisation (GPS). En outre, certains appareils sont dotés d’un picoprojecteur permettant de projeter une image (fixe ou animée) de plus d’un mètre de diagonale sur un écran ou un mur blanc. Sans abonnement, le prix d’un smartphone varie de 100 à 700 €.
Affichant sur la balance entre 1 et 1,5 kilo, l’ultraportable est taillé pour la route. Doté d’un écran de 28 à 35,5 cm de diagonale (11 à 14 pouces), d’un clavier physique, de 4 Go de mémoire vive et de plus de 100 Go de mémoire de stockage, il permet d’utiliser dans de bonnes conditions des logiciels bureautiques mais aussi des applications métiers (Mac et PC). Équipé d’un processeur économe en énergie, il offre des performances un peu en retrait de celles d’un ordinateur classique, mais est capable, en contrepartie, de fonctionner 5 à 10 heures sans devoir être rechargé. Les ultraportables sont compatibles Wifi et Bluetooth et, le plus souvent, sont dotés d’une caméra et de différents connecteurs (USB, HDMI, VGA…). Entre 500 et 1 500 € sont nécessaires pour acheter ce type de machine.
Popularisées par l’iPad d’Apple, les tablettes sont, en tout juste deux ans, devenues des outils incontournables. Équipées d’un écran tactile multipoints de 17,8 à 33 cm (7 à 13 pouces) faisant office de clavier et de souris, elles pèsent entre 300 et 900 grammes, sont compatibles Wifi, Bluetooth (3G pour certaines d’entre elles) et offrent une ou deux caméras, une dizaine d’heures d’autonomie et de 8 à 16 Go de mémoire de stockage. Ergonomiques et intuitives, ces « ardoises » sont très simples à prendre en main, mais restent, en raison de la taille de l’écran résiduel une fois le clavier virtuel déployé, peu adaptées pour effectuer dans des conditions acceptables des travaux bureautiques poussés. En revanche, elles sont idéales pour présenter des documents commerciaux à un client, surfer sur Internet, gérer ses courriels ou encore visionner une vidéo. Les tablettes sont vendues entre 100 et 1 000 €.
Le succès des smartphones et des tablettes a conduit au développement de nombreuses applications. Ces petits programmes n’ont pas pour objet de rivaliser avec les logiciels destinés aux ordinateurs classiques, mais permettent néanmoins d’améliorer le fonctionnement des smartphones et des tablettes en les dotant de fonctionnalités supplémentaires souvent très utiles.
À titre d’exemples, pour faciliter les déplacements, certaines applications permettent de connaître les trajets ou les horaires des services de transport en commun (bus, métro, trains, taxis…) des principales villes européennes ou de réserver en quelques minutes un hôtel.
D’autres sont conçues pour comparer les prix des carburants et identifier les stations meilleur marché les plus proches.
D’autres encore permettent d’enrichir automatiquement un carnet d’adresses en scannant une carte de visite ou d’enregistrer toutes les pièces justificatives afin d’élaborer un récapitulatif de frais de déplacement. Il existe plusieurs centaines de milliers d’applications proposées en ligne (App Store, Android Market, BlackBerry App World…) gratuitement ou contre quelques euros.
Les ordinateurs portables, les tablettes et les smartphones sont des cibles de choix pour les voleurs. Une situation qui peut conduire à la perte d’une machine, mais surtout à celle des précieuses données qu’elle contient. Aussi, pour éviter qu’un simple vol n’ait des conséquences importantes pour l’entreprise, l’utilisation de logiciels antivols est recommandée. Leur principale mission est de communiquer la position de la machine afin d’aider les forces de l’ordre à la retrouver. Par ailleurs, ils permettent, à distance, de crypter les données contenues pour en interdire l’accès, de les transférer sur un espace de stockage en ligne ou encore de tout simplement les supprimer. Enfin, certains de ces logiciels sont également programmés pour faciliter l’identification du voleur (prise de photographie via la caméra, copies des adresses électroniques utilisées…) ou pour provoquer une panne et obliger l’utilisateur « indélicat » à apporter la machine chez un réparateur dans l’espoir que ce dernier signale le vol.
Ces programmes (Lojack, Undercover, Snuko, Bebeep…) sont disponibles sur Mac, PC et sur certains smartphones et tablettes. Ils sont vendus entre 5 et 50 €.
Le Code de la route ne proscrit pas le fait de téléphoner au volant, mais l’usage d’un téléphone « tenu en main » par le conducteur. Il interdit également l’utilisation des avertisseurs de radars, mais permet en revanche celle des tout nouveaux assistants d’aide à la conduite.
Rappel : l’usage d’un téléphone au volant est passible d’une amende de 135 € et d’un retrait de 3 points. Quant aux avertisseurs de radars, leur simple détention fait encourir une amende de 1 500 € et un retrait de 6 points.
Dans la gamme des produits qui offrent la possibilité de téléphoner les mains libres, les oreillettes sont les systèmes les plus connus. Techniquement, elles se présentent sous la forme d’un petit embout contenant à la fois un haut-parleur, un microphone ainsi qu’une touche permettant d’accepter un appel entrant et d’y mettre fin. Elles sont reliées au téléphone de l’utilisateur en Bluetooth et sont vendues entre 20 et 100 €.
À la différence des oreillettes, les kits mains-libres sont spécifiquement conçus pour les automobiles. Le plus souvent, ils prennent la forme d’un petit boîtier, à fixer dans l’habitacle, muni d’un haut-parleur, d’un micro et relié en Bluetooth au téléphone du conducteur. Grâce à ce matériel, il devient possible d’appeler un de ses contacts, sans devoir prendre en main le téléphone, via un système de reconnaissance vocale. Ces appareils sont commercialisés entre 40 et 200 €. Les fabricants les plus réputés sont Parrot, Supertooth ou encore Nokia.
Enfin, il existe aussi des kits dits « intégrés » qui viennent se coupler avec l’autoradio du véhicule. Dès lors, non seulement le son est de meilleure qualité, mais en plus, la gestion des volumes sonores est automatisée. Ainsi, lorsque le conducteur reçoit ou décide de passer un coup de fil, le son de la radio ou de la musique est réduit, permettant alors un confort de conversation optimal sans aucune manipulation. Ces appareils sont proposés à la vente par Parrot, Sony ou Pioneer à partir de 150 €.
Contrairement aux avertisseurs, interdits depuis le mois de janvier dernier, les assistants d’aide à la conduite ne permettent pas d’être alerté 600 mètres avant un radar. Leur vocation est d’inciter à rouler prudemment dans des zones dites « de danger », « à risques » ou « de perturbations ». Zones au sein desquelles peut se trouver soit un radar, soit un tronçon accidentogène, un bouchon, un carrefour dangereux ou plus simplement des travaux.
Par ailleurs, il faut savoir que ces zones de danger ont une étendue de 300 mètres en ville, de 2 km sur route et de 4 km sur autoroute. Et qu’en outre leur liste est établie par la Sécurité routière et non par les fabricants d’assistants d’aide à la conduite pour éviter que ces derniers ne proposent à leurs clients que celles contenant des radars.
Ces assistants peuvent prendre la forme de boîtiers à intégrer dans l’habitacle ou d’applications à installer sur un smartphone équipé d’un GPS. Ces systèmes sont vendus entre 20 et 250 €.
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