Les nouvelles tablettes à clavier amovible

24 octobre 2013 -
Catégories : Autres, Multimédia
Mots-clés : MultiMédia, Tendances, Equipement

Incontestablement, l’écran tactile constitue l’une des principales avancées technologiques de ces dernières années. Incontournable dans le monde des smartphones et des tablettes, il équipe désormais de nombreux ultraportables, lesquels, à cette occasion, se voient dotés d’un clavier amovible. Une voie que plusieurs producteurs de tablettes avaient déjà empruntée, en dotant leurs ardoises d’un clavier physique escamotable. Une bonne occasion de faire le point sur ces deux types d’équipement qui, bien que très semblables, n’offrent pas les mêmes possibilités.

Si elles permettent de surfer sur Internet et de rédiger des courriels dans des conditions de confort satisfaisantes, les tablettes ne peuvent pas rivaliser avec les ordinateurs équipés d’un clavier physique lorsqu’il s’agit d’effectuer des travaux de bureautique plus poussés. Forts de ce constat, et dans le but de séduire le monde des professionnels nomades, des fabricants proposent des ardoises à écran tactile équipées d’un clavier amovible.

Des claviers détachables

Ces tablettes hybrides sont associées à deux types de claviers. Les premiers sont détachables, permettant ainsi à la tablette d’être emportée et utilisée sans eux. Le plus souvent, ces claviers sont équipés d’une charnière dans laquelle l’ardoise vient se loger. Parfois, c’est un système d’aimants qui permet aux deux éléments de rester en contact. Dans les deux cas, en mode transport, le clavier vient recouvrir l’écran et donc le protéger.

Dans cette famille de produits, deux tablettes performantes et bon marché méritent d’être signalées.

La première, baptisée 101 XS, est produite par le Français Archos. Elle dispose d’un écran de 10,1 pouces et d’une résolution de 1 280 x 800 pixels, est équipée d’un clavier à aimants, d’un processeur multicœur (ARM Cortex) cadencé à 1,5 Ghz, de 16 Go de mémoire de

stockage extensible (micro SD), d’une caméra frontale et de connectiques micro USB et mini HDMI. Côté encombrement, la 101 XS ne pèse que 600 g et n’est épaisse que de 8 mm (900 g et 13 mm d’épaisseur avec son clavier). Elle est vendue 379 €.

La Eee Pad Transformer est, quant à elle, fabriquée par Asus. Il s’agit d’une tablette compatible Wifi et Bluetooth disposant d’un écran tactile de même taille (1 920 x 1 200 pixels), d’un processeur quadricœur (Tegra 3) cadencé à 1,6 Ghz, de deux caméras (8 et 2 mégapixels) et de 32 ou 64 Go de mémoire de stockage (extensible via un lecteur de cartes micro SD). Elle est équipée d’un clavier à charnière, de connectiques micro USB et mini HDMI et pèse 600 g (le double avec le clavier). Son prix varie de 600 à 700 € en fonction de sa capacité de mémoire.

Des claviers coulissants et pivotants

Contrairement aux claviers détachables, les claviers coulissants sont indissociables de la tablette. Certains de ces claviers restent logés derrière l’écran lorsqu’ils ne sont pas utilisés, puis coulissent pour maintenir celui-ci en position verticale et permettre la frappe. D’autres sont fixés à l’ardoise mais peuvent pivoter sur un axe central pour prendre position sous cette dernière, en mode tablette, ou venir la recouvrir, en mode transport.

Parmi les tablettes à clavier coulissant, on peut citer la Eee Pad Slider d’Asus. Elle dispose d’un écran de 10,1 pouces (1 280 x 800 pixels), d’un processeur (Tegra 2) cadencé à 1 GHz, de deux caméras (5 et 1,2 mégapixels), de connectiques micro USB et mini HDMI et de 16 Go de mémoire de stockage extensible (micro SD). Côté poids, cette ardoise accuse 970 g sur la balance. Elle est compatible Wifi et Bluetooth. Même si elle est moins puissante que ses concurrentes, avec un prix de vente de moins de 300 €, elle offre un excellent rapport qualité-prix.

À noter : nombre de fabricants proposent des claviers physiques qu’il est possible de connecter à une tablette classique (iPad, Xoom, Galaxy Tab…).

Ces derniers, vendus entre 50 et 100 €, peuvent être conçus pour permettre de maintenir la tablette à la verticale ou encore être intégrés à un étui de protection.

Plus qu’un accessoire de saisie

Tous les claviers équipant ces tablettes hybrides n’ont pas pour seule vocation de garantir une saisie plus confortable. Certains d’entre eux abritent également des batteries offrant un surplus d’autonomie de plusieurs heures (6 à 8 heures). D’autres, un jeu de prises (USB, casque…) ou un lecteur de cartes micro SD permettant d’accroître la capacité en mémoire de stockage de la machine. En fonction des équipements qu’ils accueillent, ces claviers accusent un poids allant de 300 à 700 g, qui vient s’ajouter aux plus ou moins 600 g de la tablette.

Même si elles bénéficient d’un clavier physique, ces tablettes n’offrent pas les mêmes possibilités qu’un ordinateur portable. Leurs capacités techniques associées au système d’exploitation Android ne leur permettent pas de faire tourner des logiciels complexes spécifiquement développés pour des systèmes d’exploitation d’ordinateurs (Windows, Mac OS…). Toutefois, elles peuvent accueillir des versions légères de traitements de texte, de tableurs et de logiciels de présentations commerciales. Aidées de leur clavier, elles offrent ainsi non seulement la possibilité de surfer sur Internet, de visionner des vidéos et de lire la presse en ligne mais aussi de rédiger des textes, de paramétrer une feuille de calcul ou de réaliser un diaporama.

Combien ça coûte ?

En fonction de sa taille et de ses caractéristiques, une tablette hybride coûte entre 300 et 700 €. Quant aux ultraportables convertibles, il faut compter entre 800 et 1 500 €.

Des ultraportables aux allures de tablettes

Si la convergence tablette – PC portable s’illustre par le développement d’ardoises équipées d’un clavier amovible, elle prend également la forme d’ultraportables dotés d’un écran tactile et d’un clavier détachable, pivotant ou coulissant.

Des outils puissants

Contrairement aux tablettes, ces ultraportables convertibles ne tournent pas sous Android mais sous un système d’exploitation classique tel que Windows.

Par ailleurs, ils disposent de processeurs très puissants, d’au moins 4 Go de mémoire vive (en général, les tablettes classiques n’en ont qu’un) et de plus de 100 Go de mémoire de stockage. Dès lors, ils sont en mesure d’accueillir, comme n’importe quel PC, des suites bureautiques complètes et toutes sortes de logiciels métiers.

Des écrans tactiles performants

La plupart des ultraportables convertibles déjà présents sur le marché ou bientôt disponibles (de nouveaux modèles sont annoncés chez Toshiba, Sony, HP, Samsung ou encore Dell) sont équipés d’écrans tactiles multipoints haute définition d’une diagonale de 10 à 13 pouces (25,4 à 33 cm).

Légèrement plus grands que ceux des tablettes, ils offrent un meilleur confort de travail, mais, en contrepartie, rendent les appareils qui les accueillent légèrement plus encombrants et plus lourds (selon la taille de l’écran et le modèle : 700 à 900 g pour la tablette seule, et de 1,4 à 1,7 kg pour l’ensemble).

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