Désormais, les téléphones portables ne servent plus uniquement à téléphoner. Véritables ordinateurs de poche, ils comptent parmi les outils les plus utilisés par les professionnels pour stocker des données, gérer leur emploi du temps et même accéder au réseau de l’entreprise. Aussi, en cas de vol, au-delà du remplacement de l’appareil, les conséquences peuvent se révéler lourdes. Prendre en compte ce risque pour en limiter la portée est donc indispensable.
Une étude récente réalisée, notamment en Europe, par le cabinet IDG Research pour le compte de Lookout, rappelle que si le risque principal vient des pickpockets (32 % des vols en Europe), dans 18 % des cas, l’appareil est dérobé après avoir été oublié dans un lieu public. En France, c’est dans les transports publics et dans la rue que les vols interviennent le plus souvent. Viennent ensuite les restaurants, les bars, les discothèques et les locaux de l’entreprise. À noter également : seules 3 victimes sur 10 se rendent compte qu’elles se sont fait dérober leur téléphone dans l’heure qui suit le vol.
Les smartphones sont de véritables ordinateurs portables multifonctions. Ils permettent de rédiger des courriels, de prendre des photos et même de réaliser des vidéos. Autant de documents qui peuvent être importants pour l’entreprise et qui, par défaut, vont prendre place dans la mémoire de stockage de l’appareil. Dès lors, pour éviter que ces documents ne disparaissent avec le smartphone, il est nécessaire de systématiquement les sauvegarder. Cette opération peut être réalisée manuellement ou automatisée via un logiciel de synchronisation. Ce dernier procédant à une copie des documents stockés dès qu’il a la possibilité de se connecter au réseau de l’entreprise ou à un espace « cloud » dédié et sécurisé.
Le code PIN a pour vocation de protéger l’accès à la carte SIM et non au smartphone. Par ailleurs, il n’est renseigné qu’à l’allumage de l’appareil et n’est donc utile que lorsque le vol intervient quand le téléphone est éteint : un cas de figure assez rare. Aussi est-il conseillé d’associer un mot de passe au déverrouillage du téléphone afin d’en « interdire » l’usage à un tiers. Cette fonction, offerte par la plupart des constructeurs, est comparable au système de mise en veille proposé sur les ordinateurs. Concrètement, s’il n’est pas utilisé pendant un laps de temps à définir (secondes, minutes…) ou s’il est mis en mode « écran bloqué » pour être glissé dans une poche, le smartphone ne peut être déverrouillé qu’à l’aide d’un code. Grâce à ce système, le risque de voir un voleur accéder aux données de l’entreprise est fortement réduit.
À savoir : pour protéger des données sensibles, il est possible d’avoir recours à des logiciels de cryptographie. Ces solutions, qui permettent de chiffrer toutes ou certaines informations stockées dans la mémoire de l’appareil, font partie des fonctionnalités offertes par iOS ou Android.
Une fois le vol découvert, il est important de contacter l’opérateur afin qu’il procède à la désactivation de la carte SIM présente dans le smartphone. À défaut, la victime devra payer les communications du voleur ! Il est également conseillé de lui communiquer à cette occasion le numéro IMEI de l’appareil. Grâce à ce numéro unique, qu’il est possible de découvrir en composant « *#06# » sur le clavier de l’appareil, l’opérateur pourra immédiatement bloquer l’usage du téléphone. Noter ce numéro sur un document à portée de main n’est donc pas inutile.
De plus en plus souvent, les smartphones font partie de la flotte mobile de l’entreprise et peuvent, à ce titre, accéder à son réseau informatique. Aussi convient-il, dès que la disparition de l’appareil est constatée, d’alerter le responsable des services informatiques afin que ce dernier supprime immédiatement tous les droits d’accès dont dispose le smartphone.
De nombreux éditeurs proposent de petits logiciels antivol destinés aux smartphones et aux tablettes. Téléchargeables à partir des plates-formes d’applications (iTunes, Play…), ces programmes utilitaires (Cerberus, Lookout…) permettent de supprimer, de recopier ou de chiffrer les informations contenues dans l’appareil, de localiser le smartphone, de prendre des photos du voleur ou encore de déclencher une alarme pour le faire repérer. Certaines de ces applications sont proposées gratuitement. Les autres sont vendues pour moins d’une dizaine d’euros.
Il faut également savoir que de plus en plus de fabricants (Samsung, Apple…) intègrent dans leurs appareils des solutions antivol, communément baptisées « kill switch », dont l’objectif est de rendre inutilisable, à distance, le smartphone.
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